J'étais donc à New Haven la semaine dernière, invité par le chef à l'occasion de ses 80 ans.
Le jeune homme se porte bien et rock & roll plus que jamais!
Le banquet se tenait au Yale Peabody Museum d'histoire naturelle. Ne voyez donc aucune comparaison entre les fossiles à l'arrière plan et le gentleman à l'avant plan.
A part les festivités, il y avait aussi au programme un symposium avec une quarantaine de présentations scientifiques. Le lab meeting des lab meetings, en quelque sorte. Evidemment, l'horaire n'a pas été respecté et nous avions déjà une heure de retard le premier jour à midi. Ma présentation était programmée lors de la dernière session, donc j'ai dû racourcir et il n'y a pas eu de temps pour les questions. Une bonne chose face à tous ces furieux... même si de toute façon les égos étaient restés à la maison. Le thème commun de toutes les présentations, c'étaient que nous étions tous des Nobody venus de nulle part, le chef a cru en nous et nous a donné l'opportunité de faire de la science au plus au niveau, et de continuer à le faire. Faire partie d'une telle dynastie scientifique est un réel honneur.
Ce furent deux journées pleines de souvenirs et d'émotions. J'ai fait plein de selfies avec tous ces vieux potes, mais je les garde pour moi.
Le chef a conclu le symposium sur quelques réflexions sur sa longue carrière et sur ses futures perspectives. Il a conclu en nous demandant de lever la main si on pensait qu'il devait prendre sa retraite. Personne n'a moufté.
Il ne souhaite pas y penser maintenant, mais on le reverra dans 10 ans, c'est certain!
Ils ont bien serré tous les boulons, donc j’embarque en toute confiance dans ce Boeing 737-MAX.
Mais c’est à vous de deviner ma destination.
Indice: ce n’est pas Dallas, mais dès que vous aurez trouvé, la chanson du générique de ce merveilleux feuilleton des années 80 va vous rester dans la tête pour un temps indéterminé (désolé!).
J'en avais un peu marre, au labo, de payer des centaines de $ pour du matériel qui vaut tout juste quelques centimes de plastique. Alors, inspiré par l'example de Grand Pierre, j'ai décidé d'investir dans une imprimante 3D.
J'ai imprimé quelques pièces pour le labo, et c'est beaucoup plus simple que ça n'y paraît!
Et puis en ce long weekend du "1er mai", j'ai décidé d'utiliser l'imprimante pour quelque chose de plus utile. Et si je parvenais à imprimer un adaptateur pour assembler mon téléphone et ma longue-vue, et utiliser le tout pour digiscoper?
Pour dessiner un bon modèle, il faut commencer par prendre des bonnes mesures. J'aurais pu commander un pied à coulisse sur Amazon et le faire livrer le lendemain, mais ça n'aurait pas été drôle. A la place, j'ai imprimé ledit pied à coulisse.
Même équipé d'un instrument de haute précision, j'ai dû faire une série de tests.
Mais par essai et erreur, voici le résultat.
Bon, d'accord, les deux pièces assemblées par de la colle époxy, ce n'est pas très satisfaisant. Et les élastiques pour tenir le téléphone, ce n'est pas très professionel.
Mais ça fait le travail! Premier essai à la mangeoire, où ces goinfres de Mésanges à tête noire dévorent leur poids en graine de tournesol plusieurs fois par semaine.
Le Junco ardoisé est plus calme, il prend plus longuement la pose pour la photo.
Je suis ensuite descendu vers Lake Washington. Mais en ce jour de Labor Day, j'ai observé plus d'embarcations dignes du petit baigneur que d'oiseaux d'eaux.
En matière de baigneuses à plumes, je ne peux vous proposer que cette Canadienne de basse-cour.
En route entre Sacramento et Yosemite, co-pilote Ben a détourné la Géo-Diligence vers Bodie. Une ville perdue sur les flancs est de la Sierra Nevada.
Au pic de la ruée vers l'or californienne en 1890, Bodie était peuplée de 10000 habitants, prospecteurs, explorateurs et aventuriers en quête de fortune venus des quatre coins d'Amérique et du monde. Mais la fortune n'a eu qu'un temps. Les mines d'or fermées, la ville plusieurs fois ravagée par le feu, Bodie est aujourd'hui abandonnée, maintenue en état de "dégradation arrêtée" par les rangers californiens .
Si vous pensez que les photos ci-dessous sortent tout droit de Lucky Luke ou d'une attraction de Walibi, vous n'avez pas tort. Sauf que c'est l'inverse.
Mais avant de poursuivre, allez sur Spotify et lancez une musique d'Ennio Morricone!
Ils étaient les premiers visiteurs à New Haven et les premiers contributeurs du blog des Visiteurs en Amérique. Il était donc logique de terminer avec Isa & Ben une histoire débutée à New Haven.
Là bas, à l'époque, on payait encore avec des billets et on recevait la monnaie en retour avec des pièces. Les quarters, j'en avais besoin pour la lessive alors je les gardais dans une tasse à part et leur accumulation était contrôlée. Par contre la mitraille, les pièces d'un cent, 5 cents et 10 cents, je les tapais dans une boîte à chaussure sans jamais les utiliser.
Quand j'ai déménagé, le déménageur a fermé la boîte avec un gros scotch, et je ne l'ai plus jamais ouverte. Avec Isa & Ben, on a décidé d'ouvrir ce trésor.
La petite boîte à l'intérieur de la grande boîte, ce sont les quarters restants, et on les a tous comptés. Par contre les petites pièces, comme à Fort Boyard, on les a pesées (plus de 7 kg!), on a compté un échantillon de 250 grammes, et on a estimé la valeur totale.
Maintenant, c'est à vous de deviner! Et comme à l'époque de New Haven, il y a un donut rose à gagner, pour la personne dont l'estimation sera la plus proche de la nôtre!