Pour ce traditionnel bilan de fin d'année, le thème incontournable pour 2022 est celui des voyages... qui forment la jeunesse et déforment les valises.
D'abord, les voyages des visiteurs.
Sans la pandémie, ils seraient venus en 2020, et l'été 2022 aurait donc été plus monotone. Cette année, la joyeuse famille VDP a donc, enfin, pu amener sa bonne humeur à la Pategaumais House!
... et les bûches de bois qu'il faut fendre pour allumer le feu.
Les amis de PAC à peine repartis, c'était au tour de Rosalie et ses parents de venir à Seattle.
On a visité les plaines de jeux...
... le campus de l'Université de Washington...
... et on a bien profité de la terrasse ensoleillée.
Mais surtout, nous n'oublierons pas le souffle des Orques, nageant tranquillement devant le Mount Baker.
En 2022, moi aussi, j'ai déformé les valises, à en faire pâlir le greffier du parlement wallon!
D'abord par un enchaînement printanier. Deux fois dans la vallée viticole californienne de Sonoma...
... où les milliardaires des technologies ont rivalisé dans le déballage de luxe.
A ce jeu-là, un point pour Napster/Facebook.
Ensuite, le Colorado où mes poumons ont bien souffert en courant à 3000 mètres d'altitude.
L'été a été plus calme. J'ai simplement dû faire un aller-retour vers Los Angeles, chez Flupke, pour y renouveler mon passeport.
"Tu le recevras pas la poste dans 2-3 semaines", m'ath-il dit! Et pour vraiment apprécier le design de ce passeport, il faut du matériel de laboratoire:
A Boston, j'ai retrouvé la couleur du ciel automnale et les odeurs bien connues de la côte est.
Mais tout ça n'était que mise en jambes!
Un matin de juillet, je suis resté à la maison pour finaliser toutes mes réservations pour le marathon d'Amsterdam, celui que nous devions normalement courir en 2020 (je suis toujours en retard pour les réservations!). Fier de mon accomplissement du matin, j'arrive au labo en fin de matinée, j'ouvre mon email et c'est là que surgit un personnage bien connu de tous: le Chef de NH!
- Quelqu'un t'a déjà contacté pour le congrès à Kyoto?
- Non, c'est quand?
Trois jours avant le marathon! Avec l'aval du chef ("C'est faisable, sans problème!"), pour qui les voyages un peu fous sont un amusement, j'ai donc dû revoir toutes mes réservations, pour un périple inédit! Même le cousin Claude, qui a sillonné le globe pendant toute sa carrière, n'a fait qu'une seule fois ce genre de tour du monde.
Parti de Seattle, je suis donc arrivé dans le mélange de tradition et de modernité japonaises.
J'y ai retrouvé les vieilles connaissances, humaniseurs de souris venus du monde entier. Une présentation et un repas avec le chef plus tard, j'embarquais avec Emirates. Escale à Dubai...
... pour arriver en A380 à Amsterdam, moins de 48 heures avant le départ du marathon.
Etant données les conditions, et une préparation sérieusement perturbée par ce sale virus, on dira que la "performance" athlétique à Amsterdam a été acceptable: une bonne préparation pour la prochaine tentative de briser les 3h30. Mais ça n'a que très peu d'importance, car la seule vraie raison de courir des marathons, c'est la photo finish!
Et enfin, pour bien terminer l'année, la cerise sur le gâteau. Ou plutôt, la papaye sur la bûche de Noël. Maui, ce petit coin de paradis...
J'ai oublié quand, pour la dernière fois, j'avais marché sur le sable les pieds dans l'eau.
Mais je suis certain que les vagues étaient moins fortes, l'eau moins chaude, et la couleur moins turquoise qu'à Maui.
Mele Kalikimaka!