Trail

2:17 PM Anthony 1 Comments


Puisque ce weekend est merdique, retournons au weekend dernier.

On avait compris depuis bien longtemps que le marathon d'Amsterdam serait annulé. Alors au printemps, après l'annulation du semi de Vancouver, il a fallu trouver une autre motivation. D'abord, j'ai continué mon entraînement pour la version virtuelle de Vancouver. Puis j'ai décidé que je courrais métronomiquement l'équivalent d'un semi-marathon (ou plus) chaque dimanche. Mais au fil des semaines, je m'en suis lassé. Alors pour cet été, il fallait trouver autre chose.

Inspiré par les récits d'Elodie à Noël lors de notre petit jogging à Mirlipimpin; motivé par les jolies traces sur Strava de l'infatigable Didier; impressionné par les breloques ramenées chaque dimanche par Adrien à l'époque où on pouvait courir en société; rappelé à l'ordre par Sylvie quant à la proximité des montagnes; équipé de l'appli cartographique d'Antoine pour ne pas me paumer; conseillé par Robert sur la manière de remplir la musette... le défi de cet été serait un semi-marathon trail en montagne! Après quelques explorations en juillet et août, dimanche dernier était le jour!

La Pategaumais-Mobile m'a emmené vers l'est par l'autoroute I-90, vue ici serpentant à travers Snoqualmie Pass.

La première montée sur l'Ira Spring Trail était raide: de la marche rapide plutôt que de la course. Mais dans cette région, quand on arrive au sommet, la récompense est toujours la même: le Mont Araignée!

De l'autre côté de la crête, un joli sentier sans âme qui vive, à part les oiseaux et les araignées tissant leurs toiles en travers du chemin. Pendant plus d'une heure, de lac en lac et de point de vue en point de vue, on en oublierait presque 2020. La liberté!

Mason Lake

Sir Richard Pond

Rainbow Lake

Kaleetan Peak (je pense...)

Talapus Lake, alors que le soleil de fin d'été passe déjà de l'autre côté de la colline

Ce qui est bien en trail, c'est qu'on se moque de ce que dit la montre: de toute façon l'allure est beaucoup trop basse et le cardio beaucoup trop haut. Alors quand on traverse un ruisseau, autant y tremper les pieds.

Rafraîchi, on peut ensuite dérouler dans la descente.

Mais bien vite, on retrouve à contre-coeur la civilisation: il faut se faufiler entre les promeneurs du dimanche, leurs chihuahuas et leurs virus.

Même si les yeux traduisent un certain épuisement par rapport au précédent selfie, le buff cache un sourire satisfait.

Une poignée de poissons rouges pretzel salés pour se remettre de ces 24 kilomètres et 1100 mètres de dénivelé positif, puis retour vers Seattle.


Le prochain défi pourrait voir ressortir la Flèche Bleue: il y a quelques cols classés hors-catégorie, dans la région!

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1 comment:

  1. Les paysages sont magnifiques. Vivement l'année prochaine pour les découvrir.... En attendant, profite bien de ces quelques moments de liberté comme tu dis, ça fait du bien au moral. Bonne course....

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