Les variants
Depuis quelques jours, je pense à vous poster un petit blabla sur les fameux variants du coronavirus. Mais ce mélange de virologie, d'évolution, de biologie structurelle, d'épidémiologie et d'immunologie est tellement fascinant que j'aurais du mal à faire court. Et au final, ça n'intéresserait pas grand monde à part moi.
Mais je vais quand-même partager avec vous un petit extrait d'un article publié il y a près d'un an:
A l'époque, le virus n'avait pas encore été baptisé officiellement SARS-CoV-2 et n'était pour nous qu'une lointaine histoire au JT, au large du Japon dans un bateau de la Croisière s'amuse.
In tempore non suspecto, les auteurs écrivaient ceci:
Traduction: "De manière alarmante, nos résultats prédisent qu'une mutation unique N501T pourrait significativement augmenter l'affinité d'attachement du SARS-CoV-2 au récepteur humain ACE2. Dès lors, l'évolution du virus chez les patients devrait être surveillé de près afin de détecter l'émergence de nouvelles mutations à la position 501"
Ces derniers mois, des variants N501Y sont apparus trois fois indépendamment en Angleterre, en Afrique du Sud et au Brésil. Quand au variant N501T tant redouté, il est déjà apparu deux fois indépendamment en Australie, où il se répand.
D'un côté, on à la science, qui prévient de ce qu'il va se passer.
De l'autre, on a les couillons qui continuent à dire que les enfants ne doivent toujours pas porter le masque pour aller à l'école.
On n'est pas dans la merde!