737

 

Ils ont bien serré tous les boulons, donc j’embarque en toute confiance dans ce Boeing 737-MAX.


Mais c’est à vous de deviner ma destination.

Indice: ce n’est pas Dallas, mais dès que vous aurez trouvé, la chanson du générique de ce merveilleux feuilleton des années 80 va vous rester dans la tête pour un temps indéterminé (désolé!).



3D


J'en avais un peu marre, au labo, de payer des centaines de $ pour du matériel qui vaut tout juste quelques centimes de plastique. Alors, inspiré par l'example de Grand Pierre, j'ai décidé d'investir dans une imprimante 3D.


J'ai imprimé quelques pièces pour le labo, et c'est beaucoup plus simple que ça n'y paraît!


Et puis en ce long weekend du "1er mai", j'ai décidé d'utiliser l'imprimante pour quelque chose de plus utile. Et si je parvenais à imprimer un adaptateur pour assembler mon téléphone et ma longue-vue, et utiliser le tout pour digiscoper?

Pour dessiner un bon modèle, il faut commencer par prendre des bonnes mesures. J'aurais pu commander un pied à coulisse sur Amazon et le faire livrer le lendemain, mais ça n'aurait pas été drôle. A la place, j'ai imprimé ledit pied à coulisse.


Même équipé d'un instrument de haute précision, j'ai dû faire une série de tests.


Mais par essai et erreur, voici le résultat.


Bon, d'accord, les deux pièces assemblées par de la colle époxy, ce n'est pas très satisfaisant. Et les élastiques pour tenir le téléphone, ce n'est pas très professionel.

Mais ça fait le travail! Premier essai à la mangeoire, où ces goinfres de Mésanges à tête noire dévorent leur poids en graine de tournesol plusieurs fois par semaine.


Le Junco ardoisé est plus calme, il prend plus longuement la pose pour la photo.


Je suis ensuite descendu vers Lake Washington. Mais en ce jour de Labor Day, j'ai observé plus d'embarcations dignes du petit baigneur que d'oiseaux d'eaux.

En matière de baigneuses à plumes, je ne peux vous proposer que cette Canadienne de basse-cour.




Les nounours de Yosemite

 









La mine d'or


En route entre Sacramento et Yosemite, co-pilote Ben a détourné la Géo-Diligence vers Bodie. Une ville perdue sur les flancs est de la Sierra Nevada.

Au pic de la ruée vers l'or californienne en 1890, Bodie était peuplée de 10000 habitants, prospecteurs, explorateurs et aventuriers en quête de fortune venus des quatre coins d'Amérique et du monde. Mais la fortune n'a eu qu'un temps. Les mines d'or fermées, la ville plusieurs fois ravagée par le feu, Bodie est aujourd'hui abandonnée, maintenue en état de "dégradation arrêtée" par les rangers californiens
.

Si vous pensez que les photos ci-dessous sortent tout droit de Lucky Luke ou d'une attraction de Walibi, vous n'avez pas tort. Sauf que c'est l'inverse.

Mais avant de poursuivre, allez sur Spotify et lancez une musique d'Ennio Morricone!


















Géobus


Vendredi dernier, j'ai pris l'avion vers Sacramento où m'attendait un Géobus et son joyeux équipage, en partance vers le Parc National de Yosemite.

C'est beau, Yosemite!





















Le début de la fortune


 Ils étaient les premiers visiteurs à New Haven et les premiers contributeurs du blog des Visiteurs en Amérique. Il était donc logique de terminer avec Isa & Ben une histoire débutée à New Haven.

Là bas, à l'époque, on payait encore avec des billets et on recevait la monnaie en retour avec des pièces. Les quarters, j'en avais besoin pour la lessive alors je les gardais dans une tasse à part et leur accumulation était contrôlée. Par contre la mitraille, les pièces d'un cent, 5 cents et 10 cents, je les tapais dans une boîte à chaussure sans jamais les utiliser.

Quand j'ai déménagé, le déménageur a fermé la boîte avec un gros scotch, et je ne l'ai plus jamais ouverte. Avec Isa & Ben, on a décidé d'ouvrir ce trésor.

La petite boîte à l'intérieur de la grande boîte, ce sont les quarters restants, et on les a tous comptés. Par contre les petites pièces, comme à Fort Boyard, on les a pesées (plus de 7 kg!), on a compté un échantillon de 250 grammes, et on a estimé la valeur totale.


Maintenant, c'est à vous de deviner! Et comme à l'époque de New Haven, il y a un donut rose à gagner, pour la personne dont l'estimation sera la plus proche de la nôtre!



Le jeu des sept erreurs


A vous de repérer comment le front de mer de Seattle a évolué ces 7 dernières années (la barbichette d'Olivier ne compte pas!)



Keep Seattle Weird

Pour leur seconde visite à Seattle, Olisaben ont eu l'occasion de découvrir quelques aspects un peu originaux de la ville.
Je les ai emmenés du côté de Fremont, pour leur montrer cet ouvrage d'art.


Seattle est une ville gauchiste, c'est bien connu. Mais quand-même! Que fait Vladimir Ilyich là au coin de la rue? Et bien c'est toute une histoire, accrochez-vous!

Cette statue de Lenin trouve son origine en Tchécoslovaquie en 1988. Là-bas, elle n'a pas tenu debout bien longtemps. Un an après son inauguration, le vent politique ayant tourné, la statue a été déboulonnée.

En 1993, un habitant de la région de Seattle, prof d'anglais dans la toute jeune Slovaquie indépendante, retrouve la statue dans une décharge. Couchée, elle était habitée par un sans-abris, prête à être transformée en mitraille. Après moult démarches, ce Seattleite parvient à acheter la statue et à la rapatrier chez lui à Issaquah, pas bien loin de Seattle. Malheureusement, ce monsieur meurt quelques mois plus tard dans un accident de voiture, sans avoir eu le temps de remonter sa statue.

Voici les héritiers bien embarrassés avec cet encombrant objet politico-artistique. Ils décident donc de mettre la statue en vente. Mais pour trouver acheteur, il faut la mettre en vitrine. En 1995, ils exposent la marchandise sur un terrain privé à Fremont, bien visible au coin d'un carrefour à grande circulation. Mais à ce jour, malgré cette vitrine de choix, aucun acheteur ne s'est présenté. Alors depuis 30 ans, le Lenin de Fremont alimente les débats, les controverses, les passions et le folklore. Il est régulièrement décoré tel un Manneken Pis, particulièrement lors de la Gay Pride. Ou bien il est vandalisé. D'ailleurs la peinture rouge, bien visible sur la photo, représente le sang de la révolution que Lenin porte sur ses mains.

L'ouvrage est toujours en vente. Si vous êtes intéressés, je peux aller déposer votre offre chez les vendeurs. Ils espèrent obtenir un quart de million de dollars...


Autre bizarrerie. Une chaîne de pizza locale est bien connue pour la qualité de ses pizzas et pour le design de ses boîtes à pizza. Il font une campagne de marketing chaque fois qu'ils renouvellent leur stock de boîtes, sur lesquelles figure toujours Bigfoot, cet espèce de Yeti légendaire qui habite les forêts du Pacific Northwest.

Les USA se préparent pour la Coupe de Monde de football 2026, dont certains matchs se joueront à Seattle. Alors les nouvelles boîtes à pizza sont déjà dans le thème. Et comme la première pizzeria a ouvert en 1979, le design est d'époque.


Mais je pense qu'ils se sont trompés de décennie...


... et leur footbaliste, ce n'est pas Bigfoot, c'est Eric Gerets!


Bien essayé quand-même! Il leur reste 2 ans pour se trouver un Grand Jojo local!