Malgré le génie infini de Franquin et tous les objets futuristes qu'il a créés dans sa carrière, il faut bien admettre que le design le plus mythique de la bande dessinée est celui de la fusée de Tintin.
Cette fusée est également un symbole absolu de belgitude. Elle est représentée en bonne place en deuxième page de nos passeports. Quand tu atterris à Zaventem, à peine sorti du terminal, tu fais face à une superbe fusée géante. Pendant la pandémie, quand le consul volant (Super Consul!) ne pouvait pas voler et gardait le contact avec ses concitoyens par Zoom, il prenait soin d'aligner sa webcam avec la fusée Tintin, juste au dessus de son épaule en arrière plan.
Donc si t'es Belge, particulièrement Belge hors de Belgique, il te faut ta fusée Tintin.
Seulement voila, Tintin ce n'est pas seulement une BD de notre enfance. C'est aussi une marque et un business et chaque objet est vendu à un prix outrageusement élevé. Tant pis donc pour la fusée dans la déco...
Sauf avec une imprimante 3D, du filament dans les bonnes couleurs, et un modèle partagé par la communauté des imprimeurs 3D!
Elle est superbe, cette fusée! Sans enrichir les héritiers d'Hergé, mais néanmoins avec tout le respect pour l'artiste Hergé.
D'accord, cette fusée n'est aussi clinquante qu'un modèle officiel. Et elle ne vient pas dans une belle boîte avec un certificat numéroté. Mais c'est déjà bon pour qui c'est!
Et au fait, c'est pour aller où cette fusée? Regardons ça de près, grâce à l'adaptateur digiscopie imprimé 3D.
Je pense qu'en moins de 2 mois, mon imprimante 3D est déjà rentabilisée!
Après NH, j'ai fait un petit arrêt à NYC où j'ai fait plein de choses extrêmement originales et je vous en ai ramené des photos.
Je suis arrivé à Grand Central...
... où j'ai traversé le marché.
Je suis allé à Bryant Park autour duquel poussent les gratte-ciel crayon (on en reparle plus bas).
Là, je me suis assis sur une chaise à regarder passer les gens. Vingt secondes pour inventer leur histoire!
J'ai ensuite marché vers le sud, jusqu'à Washington Square Park et son arc de triomphe
Y'avait plein de monde autour de la fontaine...
... alors je me suis assis un peu plus loin pour écouter des musiciens.
De l'autre côté du parc, les mecs qui jouaient aux échecs en 2015 n'ont toujours pas terminé leur partie.
Un petit tour chez Friends...
... pour rejoindre les bords de l'Hudson où j'ai refait une photo connue...
... à l'ombre du One World Trade Center flamboyant.
Au pied du WTC, le mémorial du 11 septembre...
... et la gare des Guillemins (ça c'est une nouvelle photo, je pense qu'elle n'était pas encore ouverte en 2015).
Le lendemain matin, je suis allé courir à Central Park où je suis passé à Strawberry Fields.
Puis j'ai fait le tour du réservoir, d'où on voit l'allée des milliardaires... cette rangée de gratte-ciel super hauts et super fins qui poussent depuis 10 ans.
Les appartements de luxe se vendent pour des dizaines ou centaines de million dans ces tours. Un bon moyen, semble-t-il, d'immobiliser de l'argent sale dans des biens non-saisissables.
Voici une de ces tours crayon vue de près. Elles sont tellement hautes qu'il faut laisser des étages vides pour laisser passer le vent qui pourrait sinon les faire tomber.
Le design n'est pas mal...
... mais le Chrysler reste mon préféré.
Voilà, il est temps de reprendre la direction de JFK à bord du AirTrain sans chauffeur.
Une petite dernière photo de Manhattan et Central Park depuis l'avion.
J'étais donc à New Haven la semaine dernière, invité par le chef à l'occasion de ses 80 ans.
Le jeune homme se porte bien et rock & roll plus que jamais!
Le banquet se tenait au Yale Peabody Museum d'histoire naturelle. Ne voyez donc aucune comparaison entre les fossiles à l'arrière plan et le gentleman à l'avant plan.
A part les festivités, il y avait aussi au programme un symposium avec une quarantaine de présentations scientifiques. Le lab meeting des lab meetings, en quelque sorte. Evidemment, l'horaire n'a pas été respecté et nous avions déjà une heure de retard le premier jour à midi. Ma présentation était programmée lors de la dernière session, donc j'ai dû racourcir et il n'y a pas eu de temps pour les questions. Une bonne chose face à tous ces furieux... même si de toute façon les égos étaient restés à la maison. Le thème commun de toutes les présentations, c'étaient que nous étions tous des Nobody venus de nulle part, le chef a cru en nous et nous a donné l'opportunité de faire de la science au plus au niveau, et de continuer à le faire. Faire partie d'une telle dynastie scientifique est un réel honneur.
Ce furent deux journées pleines de souvenirs et d'émotions. J'ai fait plein de selfies avec tous ces vieux potes, mais je les garde pour moi.
Le chef a conclu le symposium sur quelques réflexions sur sa longue carrière et sur ses futures perspectives. Il a conclu en nous demandant de lever la main si on pensait qu'il devait prendre sa retraite. Personne n'a moufté.
Il ne souhaite pas y penser maintenant, mais on le reverra dans 10 ans, c'est certain!
Ils ont bien serré tous les boulons, donc j’embarque en toute confiance dans ce Boeing 737-MAX.
Mais c’est à vous de deviner ma destination.
Indice: ce n’est pas Dallas, mais dès que vous aurez trouvé, la chanson du générique de ce merveilleux feuilleton des années 80 va vous rester dans la tête pour un temps indéterminé (désolé!).
J'en avais un peu marre, au labo, de payer des centaines de $ pour du matériel qui vaut tout juste quelques centimes de plastique. Alors, inspiré par l'example de Grand Pierre, j'ai décidé d'investir dans une imprimante 3D.
J'ai imprimé quelques pièces pour le labo, et c'est beaucoup plus simple que ça n'y paraît!
Et puis en ce long weekend du "1er mai", j'ai décidé d'utiliser l'imprimante pour quelque chose de plus utile. Et si je parvenais à imprimer un adaptateur pour assembler mon téléphone et ma longue-vue, et utiliser le tout pour digiscoper?
Pour dessiner un bon modèle, il faut commencer par prendre des bonnes mesures. J'aurais pu commander un pied à coulisse sur Amazon et le faire livrer le lendemain, mais ça n'aurait pas été drôle. A la place, j'ai imprimé ledit pied à coulisse.
Même équipé d'un instrument de haute précision, j'ai dû faire une série de tests.
Mais par essai et erreur, voici le résultat.
Bon, d'accord, les deux pièces assemblées par de la colle époxy, ce n'est pas très satisfaisant. Et les élastiques pour tenir le téléphone, ce n'est pas très professionel.
Mais ça fait le travail! Premier essai à la mangeoire, où ces goinfres de Mésanges à tête noire dévorent leur poids en graine de tournesol plusieurs fois par semaine.
Le Junco ardoisé est plus calme, il prend plus longuement la pose pour la photo.
Je suis ensuite descendu vers Lake Washington. Mais en ce jour de Labor Day, j'ai observé plus d'embarcations dignes du petit baigneur que d'oiseaux d'eaux.
En matière de baigneuses à plumes, je ne peux vous proposer que cette Canadienne de basse-cour.
En route entre Sacramento et Yosemite, co-pilote Ben a détourné la Géo-Diligence vers Bodie. Une ville perdue sur les flancs est de la Sierra Nevada.
Au pic de la ruée vers l'or californienne en 1890, Bodie était peuplée de 10000 habitants, prospecteurs, explorateurs et aventuriers en quête de fortune venus des quatre coins d'Amérique et du monde. Mais la fortune n'a eu qu'un temps. Les mines d'or fermées, la ville plusieurs fois ravagée par le feu, Bodie est aujourd'hui abandonnée, maintenue en état de "dégradation arrêtée" par les rangers californiens .
Si vous pensez que les photos ci-dessous sortent tout droit de Lucky Luke ou d'une attraction de Walibi, vous n'avez pas tort. Sauf que c'est l'inverse.
Mais avant de poursuivre, allez sur Spotify et lancez une musique d'Ennio Morricone!